Sortie du 27 Novembre 2010
Ils partirent à moins 3 et revinrent à moins 1.......Et de ces deux chiffres, ce ne sont ni des heures ni des kilomètres, ce n'est pas non plus des flaques d'eau qui se vident ou des chaînes à vélo qui se croisent, mais tout simplement les degrés de cette matinée glaciale où à certains endroits ça fait CRAC quand tu roules.
Emmitouflés comme si on avait volé plusieurs articles dans un magasin, le binôme du jour n'avait qu'une idée en tête, monter une ch'tiotte côte pour se réchauffer et mettre la machine en route après quelques week-end délaissés.
Sol dur ne veut pas dire sol glissant, par contre sol glissant veut dire glace dure, c'est le premier piège que l'on a rencontré dans la descente de Boury suite à une source gelée de vingt mètres de long.
Du coup, on a pris le périph. de Gisors......Si si y'a un périphérique à Gisors, le même genre de grand rond point que le sketch de Raymond Devos, tu es dessus et tu ne peux plus en sortir, alors tu parles avec les inconnus, que tu connais très bien d'ailleurs, puisque t'es seul avec Zaza!
T'as beau t'arrêter manger pour reprendre des forces, bricoler des câbles pour un meilleur passage des vitesses ou accélérer pour ne pas te faire poursuivre par des 4x4.........Non, invariablement tu es détourné sur Breuil, obligé de contourner ce point central sur Vaudancourt et Beaugrenier comme repoussé par une force invisible.
Ce qui nous a sauvé arrivant à Delincourt? Le sms, lui visible, de La Nonotte qui nous invitait gracieusement à boire un kawa et manger une petite tartine de confiture. Par contre, là, on était comme aimanté par ce point, avec une bonne virgule de respiration, avant de repartir dans nos pénates avec un compteur bloqué à 37 kms.......Et pas par le froid je vous l'assure!
Spadman.
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