MoulineMouline

Ne me demandez pas par où nous sommes passés; bien sur il y avait Buhy et sa plate forme de gaz, Boury et sa côte sableuse. Pour le reste le spécialiste es chemin, c'est NINI; il n' y en a pas deux comme lui pour établir l'itinéraire par des chemins qui sentent la noisette comme on dit chez nous.

Cette sortie qui s'annonçait tranquille ne le fût pas tant que ça. Les cadors étaient au repos ou en vacances.

Nous étions donc quatre; ISA, LA NONOTTE avec ses nouvelles chaussures (celle du faisan qui les cherchait...mais ça c'est une autre histoire…) et JM LA REPRISE à coller la roue de DENIS notre ouvreur de parcours.

Tout se passait bien; pourtant dès le début , JM ex dérailleur, ex maillon faible sentais qu'il aurai un problème avec la chaîne de son VTT. Enfin tant que le vélo va, le cycliste va. Mais plus les kilomètres s'additionnaient au compteur, plus les changements de vitesse se passaient moins bien. Donc nous faisions un premier arrêt pour essayer de régler ça avec le tourne vis pour ajuster les vis de réglages. Pendant ce temps Denis prenait un peu d'avance, pour le repérage et préparer la caméra en nous attendant

Nous repartions en chantant, la campagne est bucolique, le vélo c'est champêtre.
Tout à coup, « la mouche dans le lait »; un début de côte, ISA et DENIS à l'ouverture, LA NONOTTE et JM en retrait. Un coup de pédale plus appuyé car évidemment ça grimpe et voilà que le maillon de la chaîne casse. C'était dit dès le début, JM le sentais. A partir de ce moment là, il était sur que nous ne suivrions pas à la lettre l'itinéraire établi rigoureusement la veille par notre webmaster. En tout cas, heureusement qu'une pareil aventure nous étais déjà arrivée une année ou deux plus tôt et que depuis nous avons suivi le « stage MC GIVER-SPADMAN ». Pour ne pas être le maillon faible, il faut avoir le matos dans la sacoche et surtout le dérive-chaîne. D'ailleurs, à ce sujet, NINI prévoit d'emmener une corde la prochaine fois, car comme il le dit, c'est plus facile de tirer que de pousser! Il a raison; dans le temps on disait bien qu'il fallait tout prévoir et ne rien faire au hasard. Ce n'est pas encore des devises, mais elles pourraient le devenir si d'aventure, pendant une sortie, il fallait faire un remorquage de fortune. Enfin nous réparions fier d'avoir suivi les conseils de SPADMAN en matière d'équipement. A ce sujet merci à LA NONOTTE et à DENIS pour l'aide qu'ils apportèrent à JM. Ils n'étaient pas trop de trois pour tenir le vélo, le dérailleur, la chaîne, le dérive-chaîne, la caméra et à faire les commentaires assis dans l'herbe.

Après cet épisode nous repartions rejoindre ISA qui avait continué de monter la côte pour marquer des points au classement de meilleur grimpeur et gagner le maillot blanc à pois rouge. Nous la retrouvions au sommet, pas assise, mais allongée dans l'herbe, nous attendant patiemment, non pas vêtue du fameux maillot, mais d'un gilet jaune de circonstance et obligatoire depuis le 01/07...

Nous reprenions alors un autre chemin improvisé par notre GPS de marque NINI (Gestion-Pose-Souplesse), loin des sentiers prévus, mais qui nous permettait de retrouver DANGU et NEAUFLES.

Comme il restait 5 kilomètres à effectuer pour nos trois courcellois, JM leur offrais un shoot EPO (eau-pastis-olives) pour les booster et leur faciliter l'ascension de la côte d'INVAL...

Par contre je ne sais pas si ISA à marquer d'autres points pour le maillot blanc à point rouge au sommet de celle-ci ?…

Voilà! C'était une belle journée. Que du bonheur !