Sortie du 05 Juin 2011

Plutôt indécis nos GPS sur le sens à donner à ce départ.

Extraits choisis de leurs échanges :

- T'as préparé quelque chose ?
- Bah non ?
- Bon, on va où ? L'itinéraire que t'avais prévu la semaine dernière sur Magny ?
- Tu veux pas plutôt refaire le parcours à l'envers sur la forêt de Thelles.

Moralité quand le GPS donne des signes de fatigue, tourne le casque et, la truffe au vent, flaire la bonne inspiration, cela sent le hors piste à plein nez. Donc Direction : ... La déviation de Gisors qui n'est pas encore balisée ...

Ennemi n°1 du Vttiste : le silex. Même la bande de protection 'made in Bruce' n'y peut rien. C'est tout vous dire ...

Histoire de patienter pendant la première crevaison, nous avons eu le droit à un 'revival' du service militaire : Spadam avec sa 12/7, Spadman sur son tractopelle la nuit abbatant des arbres ...

Bref, de quoi donner des ailes à nos Champions. A peine sortis du début de bourbier de la future voie express dans lequel nous nous enlisions, nous piquons tout de suite à gauche dans le bois de Gisors sur l'impulsion d'un GPS qui s'ignorait : Junior. Et, encore des traces du passé qui vont s'égrener au fil de nos coups de pédale. Spdaman l'avait révé - Junior l'a fait : Parcourir le bois de Gisors. Au début, le tracé était bien balisé, mais les fougères sont devenues assez vite envahissantes, puis les ronces, les taillis et autres résineux.

Bref, nous avons failli faire tout notre parcours dans cet havre de verdure - perdus à, peine, quelques encablures de la capitale. Mais comme dirait la vigie, "Terre" mais en fait plutôt "Goudron".

Un petit détour côte de la rapée où on se tire la bourre (ahahaha) au point que Junior alla brouter le colsa. Encore une marque appuyée d'amitié mais on ne balance pas chez les moulinemouline.

Sauf peut-être le vélo à l'eau car, du coup, on enchaîne (elle est bonne hein ? Ca vaut pas les blagues de comptoir - je sais) sur la traversée de rivière. Histoire de refroidir les ardeurs de nos 2 moteurs. Mais rien n'y fait ! Ce matin, il fallait en découdre ( J'avais oublié : Ne jamais provoquer un Junior le lendemain d'une nuit courte ...)

Un crochet par Heudicourt puis un chemin mi-plaine mi-bois, qui nous fait toujours autant de mal, nous permet de rallier Bézu où nous terminons par un passage boisé pendant que la pluie nous rattape. Cela faisait longtemps.