La renardière 2016
On peut dire qu'ils ont fait le job ces deux là.
D'abord, plantons le décor.
Une sortie annuelle immuable, une motivation rayonnante à toute épreuve, et un besoin quasi maladif de voir tout un tas de cerveaux sous un casque penser pareil.
Et tout ça dans un cadre champêtre, affublé de roues et de guidons partout.
Car y'avait foule des grands jours pour cette 8ème rando de la Renardière à Lyons-la-Forêt. Tous endimanchés pour la grand-messe, tels des fidèles prêts à se salir à la première flaque d'eau venue.
Quid du parcours à prendre, le 28 ou le 38. Car entre cette très belle matinée ensoleillée et le terrain gras annoncé, seul le sarcasme de Brucix piquera au vif les guiboles de Spadman.
Car c'est bien de ces 2 là qu'il s'agit. Les réchauds et frigos du bicloune ont pris le départ prêt à faire leur petite cuisine.
Un bon point pour les Renards d'ailleurs, car les 8 premiers kms ont permis une belle mise en jambes assez facile.
Il n'empêche que tout n'avait pas été dit pour ce parcours, car être vidéaste amateur oui mais vidéaste cascadeur non. Il fallait être VTT 1ère DAN pour venir à bout de ce terrain glissant et Spadman en sera pour ses frais.
Le ravito à mi-parcours redonnera un coup de fouet à cet attelage d'un humour douteux.
Où les rictus disparaissaient au fur et à mesure des montées qu'ils nous avaient concoctés. Beaucoup de chemins inconnus jusqu'alors, et pas des moindres.
Pour le finish, du lourd, 100 mètres de dénivelés positifs les 2 derniers kms où on aura fait finalement 40 kms et 738 mètres de dénivelé ( le parcours).
Ca rigolait moins, mais heureusement que notre machine à crapahuter Brucix fonctionne parfaitement bien, entretenue bien sûr, au jus de raisin.
Pas de vainqueurs, mais deux vieilles branches bras dessus bras dessous arrivant au but, comme leurs vélos en faisceau qui faisaient chabadabada chabadabada.
Encore une fois bravo aux Renards Lyonsais et leurs bénévoles pour ce beau parcours.
Et on sait maintenant pourquoi il faut garder son casque et sa boisson à la main à l'arrivée, car il s'est mis fortement à grêler.
Spadman.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 35 autres membres