MoulineMouline

La logique d'un parcours n'est pas toujours celle qu'on croit. Surtout quand on arrive au sommet de sa gloire.
Ledit sommet, qui a réussi son sale boulot de provocateur d'organisme, aura eu raison de notre pourvoyeur de circuit en un tour de manivelle.
Pour le coup, changement radical de parcours...
Ca s'appelle un mal pour un bien!

Se faire bananer par la 1ère côte de la matinée, c'est dur à avaler.
Mais c'est bien la peau de banane de la fatalité qu'a été faite à Nini. Grosse semaine, changement d'heure, deux facteurs qui auront sonnés une fois de trop avec un gros coup de fatigue.
Ayant repris du poil de la bête au bout d'un quart d'heure, il aurait été dommage de louper cette sortie. 

Plusieurs nouvelles traces du côté de Saint-Clair-sur-Epte, dont un dénivelé négatif digne de la plagne 2000, très positif pour le moral.

Dommage qu'on ait dû chausser les démonte-pneus en bas de la descente pour Wranito, crevaison arrière.

Pour ne pas faire chambre à part, même punition pour spadman un peu plus loin (bien lui redire qu'une chambre à air de 24 pouces ne rentre pas dans un pneu de 26).
Pas de bol pour l'instant, on aurait voulu tirer au flanc, on ne se serait pas pris autrement.

Le fameux crachin normand mérite vraiment toute sa légende, il nous a bien pourri les chemins, et les ornières glissantes nous garantissaient pas mal de borborygmes verbaux de la part de Zaza.
A Parnes, division en deux camps pour la montée, méthode douce ou méthode hard. De toutes les façons, faut les monter!
A Boury, addition des deux tarzan pour la descente, un qui tombe (wranito) l'autre qui l'écrase (spadman). De toutes les façons, faut bien de la perte! 

Pour finir ces difficiles 30 kms ( Le parcours), la côte blanche bien sûr, elle nous attendait la hyène.
Quel dimanche, pluie boue vent crevaison épuisement chûte, rien ne nous a épargnés.
Heureusement, avec nous, y'a pas de malaise, on reviendra en seconde semaine.

Spadman.