MoulineMouline

Etant seul parmi les seuls suite aux vacances de la Toussaint, l'idée d'aller me délocaliser ailleurs ce dimanche me vint comme d'appuyer sur les pédales pour s'ébranler.

Réflexion payante au vu du retour de SMS de notre ancien dérouilleur de mollets, j'ai nommé Brucix.

Pour ce faire, il a fallu se téléporter jusqu'à Boos (si on prononce bosse, j'aurais dû me douter de quelque chose, bref) dans le 76.

Après quelques accolades pas trop appuyées, ça pourrait jaser, et quelques vannes bien pourrites, l'essentiel était de revenir à nos guidons.

La team Brucix était composée aussi de Pierre, sans nom de guerre pour l'instant.

Et il était grand temps de décamper et suivre son GPS ès-ign. Car lui aussi était équipé d'un OVNI (petit rappel: Objet Voyant Notre Itinéraire).

Il n'aura fallu pas moins de 300 mètres pour déjà se tromper de parcours, ça débute dans le métier d'organisateur de festivités, pour aussitôt se rattraper sur une longue trace boisée en faux plat, un régal.

Notre guide avait décidé de nous en mettre plein les pneus, et c'est le long de la Seine qu'a eu lieu les 1ère hostilités avec le fameux "cause à effet" de Pierre et sa gamelle.

Vint ensuite à mi-parcours, le clou du spectacle avec un raidillon de 130 mètres de dénivelé sur 1000 mètres de distance. Autant dire du 13% sans remise de peine et avec beaucoup d'abattement, seul notre hôte y arrivera, casque bas!

Il était évident aussi que pour gagner des points pour cette sortie, le côté tourisme soit présent.

Ce sera donc 1 étoile de plus, dans le Tripadvisor de l'écurie des voyagistes pour, l'ancienne filature, l'abbaye et le château.

Mais il y a un mais. Le bouquet final aura été après Radepont avec la crevaison explosive avec étincelle du pneu arrière de Brucix. Et il ne fait pas les choses à moitié, le bougre.

Pneu, chambre et pompe HS dans cet attentat.

Et la réparation avec bandage de l'ancienne chambre à air crevée n'en n'était pas moins pittoresque.

Bienvenue en Seine-Maritime.

Les 5 derniers kms furent réglés au son de l'emplâtre sur la roue claquant sur le cadre, un nouveau métronome est né.

Ce Brucix a le tempo dans la peau.

Bien content d'arriver au bout de ces 43 kms ( Le parcours), et bien fatigué aussi, ce fut un délice de nos cuisses de voir que le tôlier est toujours fidèle à lui-même, déroutant et déjanté.

A refaire, avec peut-être une assurance supplémentaire...

Spadman