MoulineMouline

Sortie avancée pour 2 des éléments du noyau dur des moulinemouline : Spadman et Nini reformaient le temps d'un samedi matin le couple tic-tac du jour.
A une semaine d'intervalle, les mêmes protagonistes se refaisaient la belle ...
Mais finalement, il y avait une invitée de taille qui s'est jointe à eux : La Neige.

Je soupçonne que cette dernière a bien motivé notre Spadam qui se fait toujours un malin plaisir de fêter ses retrouvailles avec dame blanche. Alors même si les yeux de nos deux compères étaient un peu embués de la fatigue de fin d'année, finalement le froid aidant (-4°), et au fur et à mesure des coups de pédale, nos deux lurons retrouvèrent assez vite leur vitalité.

Au départ l'esprit encore embrumé, le parcours n'était pas très bien arrêté. Alors on a suivit la pente pour essayer de rejoindre la voie verte. Histoire de tâter le terrain. Car pour le coup, même le goudron n'était plus qu'une autoroute blanche. Pas âme qui vive. Attention maximale sur les freins mais tout en doigté. Puis attention aux traces empruntés.

Un grand crac suivi d'un plouf sous le poids des pneus nous remettaient tous nos sens en éveil. En effet, c'est beau la neige mais quand on ouvre la voie, on se sait pas toujours dans quoi on met la roue.



On a bien croisé quelques automobilistes du côté de Beaujardin mais pas très fiers. Ils avaient de la peine à nous doubler et à garder comme nous une trajectoire droite.

Mais finalement, l'appel de la forêt a encore eu raison de nous. Ni une Ni deux, on s'est fait la montée sur le Héloy. Elle nous a semblé bien longue. Un vrai boyau tout givré, une bonne épaisseur de neige, des sous-bois qui ployaient sous le poids de la neige, juste de quoi nous laisser un passage. A chaque branche frôlée, c'était autant de boules de neige dans la figure ou ... le cou.

Bref que du bonheur. Seuls au monde contemplant la vallée sous son manteau blanc. Bonne nouvelle au passage : l'ouverture du chantier de gaz a été recomblé et notre chemin sentant la noisette est à nouveau praticable.

Du coup, ragaillardis, on est allé traîner nos guêtres du côté des parapentes, puis sur les hauteurs de Parnes, pour reboucler sur la ferme de Chaudry, Montjavoult, Vaudancourt.

On a alterné route (du moins ce qu'il en restait) et chemin mais c'était quasiment une suite sans fin. De la poudreuse, en veux tu ? en voilà. Parfois un peu plus épaisse . Ce qui a fait qu'on n'a pas arrêté de pédaler tout en contemplant ce beau spectacle.

A l'arrivée une bonne trentaine mais on était content de pouvoir un peu s'étirer car l'effort a été continu pendant toute notre ballade. Et finalement, l'avenir nous a donné raison de sortir le Samedi car Ce dimanche, les chutes de neige ont rendu impossibles notre sortie hebdomadaire.