MoulineMouline

On est parti, on a pédalé, on est revenu...

Bon, un petit plus que ça quand même, car après quelques incartades sur la route les dimanches précédents, retour sur la terre ferme.

Le bon vieux plancher des vaches nous manquaient, avec un meuuuh de soulagement qui nous conduisaient directement dans la forêt de Noyers.

C'était gras, mais c'était bien. A nous d'éliminer au maximum le surplus qu'on pourrait avoir dans les fameuses poignées d'amour avant d'entamer les fêtes.

Quant aux nôtres de poignées, il fallait les maintenir fermement au risque de se retrouver les quatre fers en l'air dans un sapin.

C'est l'époque me direz-vous.

C'est à Berthenonville, pas facile à dire, d'ailleurs on n'a pas eu le temps de lire le reste de la ville que déjà on se tapait une belle côte.

Pour se retrouver ensuite sur une longue trace à travers bois, que du bonheur comme dirait l'autre. Avec l'obtention du "prix des Moulines", pour qui ? Pour tous les bucherons qui ont tronçonnés tous les arbres tombés récemment à travers les chemins. Sans eux dur dur.

Pour ma part, les bûches, je les préfère glacées avec un père noël dessus.

A la sortie du bois, Nini avait besoin de regonfler son pneu avant, un coup de bars pompe et ça repart. On s'est regonflé avec Zaza par la même occasion aussi avec quelques victuailles.

Rebelotte avec un autre mur tout de suite après, les dénivelés positifs, ça use !

On a croisé 6 vététistes, pas de toute première fraicheur, mais ça avait l'air de rouler fort quand même.

Et dire qu'ils ont dû se dire pareil, pour la deuxième proposition bien sûr.

Ca sentait le retour, avec la cime de la tour de Château sur Epte dans le brouillard, c'était beau.

Et nos petits 40 kms aussi étaient beaux, et il était grand temps de retourner dans nos pénates.

Pas question de se faire enguirlander en rentrant trop tard, facile y'avait qu'à suivre les illuminations.

Spadman.