MoulineMouline

Pas de photo pour cette rando et pour cause : notre photographe attitré déclarait forfait la veille de notre rendez-vous, cloué au lit par la maladie.

Mais, on notera son professionnalisme légendaire car, dans un ultime effort, il parviendra tout de même à rédiger le SMS qui sonnait notre rassemblement habituel du dimanche matin.

Notre corse, revigoré par la sortie de la semaine précédente, était au rendez-vous même si le réveil avait été un peu tardif et que les préparatifs s'étaient faits un peu dans la hâte.

Il était rejoint par Piepie qui, bien que déçu par l'absence de Spadman, avait tout de même réglé son réveil pour se faire mal en se levant le dimanche matin et répondre présent à l'appel.

Mais il ne sera malheureusement pas récompensé de ses efforts. Car, assez tôt dans le parcours, il devait affronter un sakaflotte qui s'était vidé dans son dos et une défection de son cable pour changer les vitesses.

Parvenu déjà avec difficulté à hauteur de Mauréaumont, il fût contraint et forcé de faire demi-tour compte tenu du diagnostic.

Après ces petites contrariétés et le retard pris, nos 3 rescapés taillèrent au plus court la route pour profiter du petit repérage que leur avait concocté leur GO :(Gentil Orientateur).

Au menu une escapade sur les hauteurs d'Aveny avec, comme objectif final, de redescendre sur la voie verte à la hauteur de Bray et Lu.

Le contrat a été bien rempli avec un terrain bien collant dans la forêt augmentant sérieusement les difficultés et les calories consommées. La grimpette sur les hauteurs de Bus Saint Rémy a calmé les ardeurs de tout le monde. L'exploration sur ces hauteurs a donné le tournis à la fine équipe car nous avons serpenté dans un mouchoir de poche - Passant et repassant dans des lieux très proches et similaires mais bien différents quoi qu'on en dise ...

Le Graal a été atteint quand nous avons entâmé la descente vertigineuse de Bray et Lu : très technique, très longue et pleine de piège. Notre corse porte bien son nom car il a fait un "beau soleil" en refusant la priorité à un tronc couché. Plus de frayeur que de mal.

De quoi alimenter les discussions sur un retour en mode "cardio" avec des vélos bien cra-cra et le sentiment du devoir bien accompli pour un parcours un peu en dessous des 45 .

Nini