MoulineMouline

On a failli se rater ce matin...

Croyant venir à la rencontre de l'autre pour faire avancer le schmilblick, l'autre a fait un tour de pâté de maison supplémentaire croyant être trop en avance.

Finalement, Spadman n'était pas si dans le pâté que ça, en apercevant au loin 2 silhouettes de dos dans un style purement moulinistique.

Ni une ni une, les pignons ont craqué de douleur pour les rattraper, ouf.

A glagla aujourd'hui, le thermomètre est descendu jusqu'à -4 degrés, autant dire que plus on prenait de vitesse, plus on avait les poils qui se dressaient.

Les champs, les chemins, les flaques d'eau gelés, tout était blanc et ça croustillait sous les pneus.

Mais pour l'heure, Nini avait décidé de continuer dans les inondations, et on a été servi dès le départ. En traversant une route submergée par l'Epte.

Pour simplifier la chose, heureusement que nos roues n'étaient pas pleines, car on aurait pleuré toutes les larmes de notre corps dans ces chutes du mascara, en ayant été emporté tels des fétus de paille.

Après avoir failli faire quelques figures acrobatiques sur cette route verglacée, la première côte de Bazincourt réchauffait un peu les bêtes.

Et on a déambulé comme ça jusqu'à Sérifontaine, avec encore une route barrée, qu'on a passé allègrement à part un gros molosse, qui lui, était vraiment barré en voulant croquer nos mollets de coq.

On fera un peu plus loin une halte sur un pont vers Thierceville. Spadman faisait du flamenco en tapant ses pieds gelés, et Zaza et Nini sirotaient tranquilou leur boisson en faisant une transfusion bibine de l'un à l'autre.

On est rentré transi de froid après avoir fait une bonne trentaine de kms, Spadman terminant seul la côte du casseur.

Comme pour les voitures électriques, le froid nous a pompé vraiment beaucoup d'énergies, et il était grand temps de se rebrancher à la vie réelle.

Mister Amazon, ça coute combien des chaussettes et des gants chauffants ?

Spadman.