MoulineMouline

MoulineMouline

Sortie du 26 Décembre 2010


Affirmer qu'il est plus facile de faire 44,852 kms que 3 kms peut paraître farfelu, mais avoir failli être un naufragé des chemins à 300 mètres de chez soi est par contre tout à fait possible....
Car rejoindre en 25 minutes notre point de base sur le plat et sans vent est vraiment une moyenne déplorable, même pas bu, non dû (hic) au réveillon, mais plutôt au 20 cm de neige rendu quasiment infranchissable. Deux pignons de plus et la balise de détresse était déclenchée.

C'est pour ça qu'il a été décidé démocratiquement à deux moufles contre zéro, de faire un parcours sur la route. Les bi-clowns de la matinée, car il faut bien les appeler ainsi, c'est vrai ils ne font rire que eux, mirent en route la machine Mouline direction Saint Clair Sur Epte, tout en découvrant notre belle Savoie, et savourant par la même occasion ce petit froid sec que Zaza affectionne particulièrement, presque plus que sa couette.



Très peu d'arrêt cette fois-ci, il fallait vraiment être en mouvement malgré le fait que l'on va plus vite sur ce genre de circuit et donc t'as + froid, et quand tu bois t'as moins soif, oké La Palice. Boisson d'ailleurs où Zaza poussait le vice à mettre de la glace pilée, au summum de son art, vous dis-je!
Copierres, Chateau Sur Epte, des routes qu'on ne prend jamais et qui nous font apparaître quelque fois nos chemins habituels non civilisés perpendiculaires au bitume.
C'est entre Requiercourt et Cahaignes que Madame Congère s'est mis dans la partie, route fermée sauf pour nous, valeureux guerriers de la glisse, Zaza s'en souvient encore "qu'on gère" pas ça si facilement.



C'est en revenant par la grande route des Thilliers En Vexin qu'on se rend compte aussi que l'on est mieux dans nos champs. Impossible de tailler une bavette, obligé de rouler en file indienne avec pleins de voitures qui puent, pouah! Heureusement Boury et Courcelles approchent, nettement plus tranquille, où se dessine au loin le p'tit café, la chaleur d'une cheminée, ta moitié qui attend sur le pas de la porte les yeux embués de compassion et qui te dit affectueusement.......Vas te laver la couenne, tu cocottes.
Vivement dimanche prochain!


Spadman.




28/12/2010
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