MoulineMouline

La préparation d'un parcours, c'est un curieux mélange de savoir-faire diabolique. On le peaufine, l'améliore, jusqu'à ce qu'on fasse un transfert virtuel de sa personne en entrant dans la quatrième dimension. Même les cinq participants du jour jouent leur rôle.
Hélas, la vie n'est pas un long chemin tranquille, une seconde dans le temps de différence et patatras, rien ne va plus.



Dans un premier temps, une petite grippette pour La Nonotte (à ne pas confondre avec grimpette, rien à voir) un de moins. Second temps, une petite astreintète pour Brucix (à ne pas confondre avec poil dans la main, rien à voir) deux de moins.
Pour les présents du troisième temps, pour eux..........ça va être leur fête!
Car c'est en voulant emprunter un chemin après Villers-Sur-Trie, qu'une espèce de mélasse collante et spongieuse aura eu raison de leur sort, arrêt obligatoire et obligation de porter la bête de 25 kgs sur terrain sec. Après une séance de nettoyage mano-dentaire sur l'engin, une nécessité, contourner l'obstacle.
Les beaux habits de Zaza tout neufs auront été baptisés!

Le panneau "chasse en cours" nous stoppa net au début de la forêt de Thelle, j'y va ti  j'y va ti pas, après concertation et une écoute attentive, déblocage de notre cerveau en mode FPR, tant pis pour nous on aura des cornes sur la tête ou des grandes oreilles.
Après les grandes artères, les petits vaisseaux, eh oui Jean Mimi, joli cafouillage dans le circuit prévu, un brusque retour par la lisière de la forêt nous ramena au point de départ avec une côte, non un mur comme punition.



La fatigue commence à gagner ce qui nous sert de jambes à partir d' Eragny Sur Epte, mais c'est surtout le regard soupçonneux de Zaza envers Junior et moi qui nous intriguent, au point de se demander si on avait pas quelque chose sur la figure, à moins que cela soit la moulicelle aigüe.
Les 40 kms de désagréments non pas eu raison du fameux plan diabolique du masochiste de cette matinée, riche en rebondissements.

Spadman.