MoulineMouline

Las de n'avoir pas pu faire de vélo pendant un mois dû, non pas à un congé sympathique ou à un repos lymphatique, mais la cause était plutôt à une météo merdique. C'est donc avec un certain plaisir que de se retrouver enfin sur sa selle.
Non pas qu'elle soit confortable, ni désagréable, mais les 50 cm2 de notre bien-être s'obtient parfois comme le bonus/malus.
On perd plus vite le tannage de notre postérieur qu'on ne l'acquiert!

Ceci posé, ça faisait plaisir à voir ce départ sous la pluie!
Vu l'état des champs, l'objectif sera: un petit coup de pédales pour l'homme un grand saut pour explorer, comme disait Armstrong le Mouline.
La traversée du nouveau pont de la déviation de Gisors se fit en quelques secondes, la glaise anatomy de la dernière fois en moins.
Aux commandes du parcours, Nini, lancé sur orbite avec une bonne allure suivi de Wranito dans sa trace. L'idée était de reprendre doucement sur le bitume, histoire de se refaire. 
Après avoir questionné en tout trois personnes pour ne pas se perdre, qu'une halte sous un abri bus tomba à point nommé pour se restaurer et s'abriter de l'eau qui mouille.

On ne pouvait décemment pas revenir propre. Ce sera donc avant Sérifontaine qu'on comprendra pourquoi les cochons sont toujours sales!
Pas beaucoup d'empreintes au sol à part nous. De la boue partout, si bien qu'on avait tous des dizaines de grains de beauté partout. Seule Zaza a réussi à éviter les grains. Pas Piépié, piégé comme les autres.
Leur sourire n'est pas bon signe pour nous. Les deux jeunots commencent à prendre du plaisir, signe qu'il ne faut pas se laisser rassir.

Cet itinéraire de 48 kms (  le parcours) nous laissera songeur quant aux nombreux chemins qu'on a vu du côté de La Lande en Son.
Il est vrai qu'à Moulineland, tout est fait pour s'éclater.
Sauf pour les pneus bien sûr!

Spadman.