MoulineMouline

Ils étaient encore bien courageux ce matin sur la ligne de départ car le froid glacial aurait pu avoir raison des plus motivés : Junior, Spadman et Nini – Le corse déclarant forfait car il faisait chambre d'hôtes cette nuit et se devait d'assurer l'intendance.

Nos boisgeloupiaux déjà frigorifiés après 3km voulaient à leur tour inaugurer le parcours inédit découvert vers Chaumont. Alors dare-dare, nous prîmes la direction de Chambord via Hérouval puis direction les hauteurs de Chaumont. Le froid vif nous a permis d'entendre tout au long du chemin le nouveau tube de Junior « Je ne sens plus mes pieds ». Nous ne disions rien mais ce n'était pas pour nous déplaire J

Arrivée en bas au silo à Chaumont, l'aventure commence : on ne tourne pas à droite mais à gauche pour traverser Chaumont et emprunter un chemin longeant en contrebas la voie ferrée. Au calvaire à gauche, ça sent les roseaux et les petits étangs transformés en patinoire. A la croisée de chemins, à droite pour relier Liancourt-St pierre par des sous-bois et des chemins de terre. Arrivée en bas de Liancourt, à gauche au milieu de la côte pour faire une boucle dans les bois qui nous amène au « Vivray ». L'allure est soutenue quoi qu'en disent certains. Et les
calories se consument à toute vitesse. C'était là le côté découverte de la ballade.

   

    2007_12_23_02
            
Pour relier Boubiers, nous empruntons un long chemin de terre cabossé qui met nos cuisses à rude épreuve. Au bout de cette ligne interminable, petit coup de calgon de spadman qui voit déjà des étoiles alors que nous ne sommes que le 23 ! Mais, comme son dicton est « il faut soigner le mal par le mal », loin d'écourter le parcours, nous décidons de mettre le cap sur Reilly dans un bois entièrement givrée où les plaques de verglas sont traîtres car certaines, à notre passage, se cassent net et bloquent soudainement nos montures : Il aurait fallu aussi se doter d'un slip rembourré pour adoucir certains chocs. Pendant que certains ont toujours froid au pied, d'autres ont chaud aux noisettes.

   

    2007_12_23_01
      

De Reilly, nous rejoignons Delincourt et là : dernier acte de bravoure. Plutôt que de choisir la facilité, nous nous attaquons à la côte qui nous ramène sur le plateau de la D915. Spadman y lâche ses dernières cartouches après que Junior lui ai dealé certaines substances illicites. Dernier coup de rein sur la D915 où nos 3 moulinemouline tirent tout droit sur le grand plateau.

Fiers de leur parcours de 43kms, on se souhaite joyeux Noël avant de rentrer au chaud.

Ps : Merci à Spadman de m'avoir véhiculé pour les 3 kms restants car j'ai crevé en face de chez lui avec un beau spécimen de punaise à double tête. Et moi qui croyait que ma suspension marchait du tonnerre, c'était mon pneu qui se dégonflait.

Allez, à la semaine pour que du bonheur à Mikoland.