MoulineMouline

Ca faisait plaisir à voir ce lâcher de Moulinette centré sur le même objectif.
A savoir, ce majestueux coup de ballet qu'on a obtenu en réunissant 8 biclous pédalant dans le même sens.
Espérons que cette matinée sera composée de l'oeuvre du beau vélo de Ravel!

Une petite fausse note quand même dès le départ avec changement de vélo pour Le Corse, car le bruit de son pédalier n'était pas très mélodieux.
S'ensuivi un manque de chance pour Spadman en cassant net sa patte de dérailleur, l'obligeant à en faire un vélo de piste, sans les étoiles et sans les vitesses.
Emmouscailler jusqu'à la fin du parcours.

Une fois le bois de Serans quadrillé de long en large parsemé de ce beau muguet bleu, Nini a failli nous embarquer dans un cul de sac à Boubiers, où Dominique (son voisin mais sans la fête) routard de temps en temps et vététiste à ses heures, commençait à comprendre la logique du mouline, descendre pour remonter.
Zaza et le fiston ne pipaient mot, mais on les entendait toujours passer leurs vitesses; ce qui signifiait en language des signes des pouces, ôte-toi d'là que j'm'y mette.

On ne parlera pas du jeune fouteux runner, de la family's corsica, venu avec nous pour une première avec un très très beau potentiel.
On taira donc son nom, il se reconnaitra, eu égard à la fierté du patriarche.
Après la forêt de Reilly, le baptême de la sente à barbelés, où sont restés nombreux feux nos vêtements, s'est plutôt bien passé. Avec même un grand sourire d'Olivier, imaginant déjà le parcours de la semaine prochaine.
Encore un futur Mouline dépendant!

On ne sait pas si on a eu le tempo, mais le concerto de la quarantaine de kms ( Le parcours) en sol majeur aura eu pour image une très belle chorégraphie.
Pourvu qu'ça dure...

Spadman.